1/4 de finales hommes à Marstrand

JOUR 5
Nouveau jackpot chez les garçons
3 équipages français en demies finales
Compte tenu du choix de Richard de naviguer contre Presti, on ne pouvait pas espérer mieux.
COL-MIRSKY
3 à 0
Col signe ce qui ressemble à un retour à une plus grande confiance après une période difficile.
3 victoires contre Torvar Mirsky qui lui n’a pas semblé au meilleur de sa forme.
Fatigués les jeunes australiens, peut être l’influence des nuits suédoises…
Dominateur sur les 3 départs, l’équipage français s’est imposé assez facilement.
IEHL-HOLMBERG
3-0
Mais avec plus de difficulté.
Magnus devant dans le 1er match.
Damien s’accroche sur le 1er vent arrière et parvient à descendre un peu plus en début de bord. Il reste à attendre l’empannage pour essayer de rouler les suédois. Empannage parfait et roulage dans les formes.
Avantage pris à la marque sous le vent et 1-0.
Match 2 : 1er avantage aux suédois.
Match dans le coin du ring, les cordes d’un long obstacle sur la droite du plan d’eau au ras des cailloux, Les suédois en ressortent avec une pénalité pour virement simultané mais devant.
Le jeu est maintenant de concéder le minimum de terrain pour éviter que les suédois ne fassent la péno sur la ligne.
Mission accomplie : 2-0
Match 3 : Damien prend la droite au départ et parvient à conserver un maigre avantage lors des premiers croisements. Intraitables les français resteront cette fois ci devant toute la manche.
3-0

RICHARD-PRESTI
Le match des français.
Moins de pression, un français va gagner, c’est sûr…
1er match pour Richard qui prend l’avantage dès le départ.
2ème pour Presti, un partout.
Dans les deux matches suivants les bateaux restent toujours très proches mais à chaque fois l’avantage bascule en faveur de l’équipage Richard à l’approche de la marque au vent.
Les bretons sont parmi les plus difficiles à dépasser lorsqu’ils sont devant.
Ils parviendront à protéger l’avantage initial à chaque fois pour s’imposer 3-1.
Ils auront encore le choix de leur adversaire pour la demie finale en tant que vainqueurs du round initial.
GILMOUR-BERNTSSON
Sans nul doute le plus acharné des duels : à peu près 10 pénalités en 5 matches.
Le suédois part fort dans le 1er : 3 pénos tout en restant toujours au contact mais victoire Gilmour quand même.
Pas calmé, le Johnie inflige une péno à Gilmour dès le départ du match 2 et part loin devant : 1-1.
Les deux matches suivant tournent au profit de l’un et de l’autre : 2-2.
5ème match décisif :
Nos deux compères s’en donnent à cœur joie dans le prédépart, le vent faible de 6-7 nœuds maximum ne les rend pas moins agressifs, ils manient le DS 37 à coup de grandes rotations et de grands trous dans l’eau (quand tu tournes sur place, tu creuses !).
Fin du départ Peter s’emporte veut encore une fois tourner à l’intérieur du suédois, l’étrave ne passe pas, contact et péno. Pour faire bon poids le DS 37 vient de recreuser un dernier trou et le redémarrage est lent, Johnie a pris la large : commentaire de Fred Guilmin (tacticien de Iehl) :
« çà sent le sapin pour Peter ».
Peter lui a horreur du sapin. Il s’échappe vers la gauche et miracle, alors que la droite est favorable 99,9 % du temps, il revient au contact.
Vent arrière, Johnie devant, Peter derrière avec sa péno.
Peter semble bloqué au vent en tribord.
Pas du tout, il tire la barre comme un malade pour croiser derrière dans une manoeuvre désespérée.
Johnie ne fait pas dans la finesse et loffe un peu pour contrecarrer : 1ère erreur qui lui vaut une péno (un bateau prioritaire doit modifier sa route avec circonspection).
2ème erreur, il veut maintenant empanner sous le vent de Gilmour (qui n’a plus de pénalité) et creuse son trou.
Le sapin est pour Johnie au désespoir de tout le peuple suédois massé sur les cailloux.
3-2 Gilmour qui a déjà gagné 5 fois ici est toujours vivant.
Pour une 6ème victoire, il n’a plus que des français sur sa route, sus à Gillie, place aux jeunes…

Marc Bouet